Image, impact, saillance, série photo Frédéric Landragin   


Fleurs floues


Série de fleurs photographiées avec un fort rapport de grandissement, de manière à explorer flous, textures, couleurs. La plupart des photos ont été faites lors de randonnées en Vanoise, à main levée, en lumière naturelle.


Certaines images comme la précédente ont un élément net qui permet au regard de se raccrocher à quelque chose. D'autres comme celle-ci n'ont en pas du tout, ce qui permet d'opposer plusieurs types de flou.


Pour toutes les images de cette série, le rapport de grandissement élevé est obtenu à l'aide de bonnettes macro (voir la page sur le matériel utilisé).


La qualité optique n'est pas optimale, mais c'est un défaut acceptable ici, dans la mesure où la recherche du meilleur piqué n'est pas le but.


Certaines photos ont été choisies parce que les motifs floraux rappellent des figures humaines ou du moins des formes reconnaissables. Dans cette image, par exemple, je vois deux danseurs.


D'autres photos comme celle-ci et les trois ou quatre suivantes ont été choisies parce qu'elles avaient un rendu proche de celui de peintures.


Parfois on arrive à des images épurées, à la limite de l'abstrait. Certaines ne fonctionnent pas toujours, d'autres retiennent parfois le regard, ne serait-ce que par l'interrogation qu'elles provoquent.


Les pétales ont constitué mon sujet de prédilection pendant un moment.


Bien entendu, on se demande parfois ce que l'on est en train de regarder. Pétale, étamine, ou même détail de pétale, comme la série est avant tout graphique, ce n'est pas un problème en soi.


Il arrive que l'image finalement choisie se distingue d'un ensemble de photos prises au même moment, non pas au moment ou peu après la prise de vue, mais après une ou plusieurs séances d'editing.


Alterner les photos monochromes donne un intérêt à la série, à condition de ne pas mettre l'une à côté de l'autre deux photos ayant des tons similaires.


Dans cette image et les suivantes, le rapport de grandissement est moins élevé que pour les précédentes, et on peut reconnaître la plante.


Il est tentant d'isoler un ou deux éléments nets, surtout quand leur taille est ponctuelle.


Image utilisée pour accompagner le titre de la série.


On est ici quasiment dans le domaine de la proxiphoto plutôt que dans celui de la macrophoto.


Les motifs qui se répètent sont souvent photogéniques. Le plus dur, c'est de cadrer l'image, c'est-à-dire de couper à un endroit qui ne gêne pas trop.


Pour finir, une photo réalisée plusieurs mois après les précédentes, sur une orchidée.