Image, impact, saillance, série photo Frédéric Landragin   


Logiciels de traitement d'image


 Pour les retouches correctives
  • Quand mon but est d'obtenir une photo, au sens document (sans trucage ni tromperie), je me contente de développer le fichier RAW avec Camera Raw, sans bouger les curseurs de contraste, luminosité, etc. Je corrige éventuellement la colorimétrie, et il m'arrive d'enlever les traces laissées par des poussières sur le capteur. Ces traces ne font pas partie de la photo-document, mais sont liées aux conditions de prise de vue. Leur suppression relève donc de la retouche corrective.
  • Certains éléments (également liés aux aléas de la prise de vue) peuvent nécéssiter des corrections plus complexes. Par exemple, il m'arrive d'enlever les flares dans certains contre-jours, et j'utilise alors Photoshop et pas seulement Camera Raw.
  • Selon les points de vue, le recadrage peut être considéré comme une retouche corrective (on corrige une erreur d'appréciation à la prise de vue, erreur dont l'appareil photo, son écran ou son viseur est la cause) ou comme une retouche moins anodine, qui casse la spontanéité initiale et que l'on peut ainsi s'interdire. Certains ne s'autorisent un recadrage que dans une certaine marge (10 ou 20 %, par exemple). Personnellement, recadrer ne me pose pas de problème.
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 Pour les retouches créatives
  • Quand mon but est d'obtenir une image, qui ne se présente pas comme un reflet fidèle de la réalité, je me permets beaucoup plus de retouches : augmentation du contraste, de la clarté, accentuation de quelques détails, etc. Je fais la plupart de ces retouches dans Camera Raw, en les sauvegardant dans un fichier XMP de manière à pouvoir revenir dessus.
  • Certaines retouches, notamment quand elles ne s'appliquent qu'à un seul élément de l'image, nécessitent des manipulations plus complexe, un détourage par exemple, et j'utilise alors Photoshop après avoir fait le maximum dans Camera Raw.
  • Il m'arrive parfois d'ajouter dans une image un élément nouveau, soit issu d'une autre photo (photomontage), soit issu de l'utilisation d'un outil de Photoshop, le pinceau par exemple (peinture numérique). Il s'agit de retouche créative un peu extrême...
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 Pour la synthèse d'image et le compositing
  • Les images de synthèse constituant la série des paysages imaginaires ont été réalisées dans un premier temps avec le logiciel Terragen Classic de Planetside software. Avec quelques réglages concernant le ciel, le terrain, la position du soleil, le niveau de l'eau et les caractéristiques d'une unique couche nuageuse, il est possible d'obtenir des images qui ressemblent à des paysages. Le temps de calcul n'est pas excessif car les éléments constituant la scène 3D restent relativement simples.
  • Dans un second temps, c'est le logiciel Vue de e-on software que j'ai utilisé. Comme les versions 2 et 3 de Terragen, il permet un très grand nombre de contrôles sur tout type d'objet 3D. La contrepartie est qu'on prend plus de temps à paramétrer une scène et à concevoir une image. Les temps de calcul sont aussi plus longs.
  • Dans les deux cas, quelques corrections a posteriori peuvent être utiles, et c'est alors Photoshop qui m'a servi. Quand le logiciel de synthèse d'image fournit des rendus séparés, je fais le compositing dans Photoshop.
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